L’histoire de notre fondation caritative

Le travail de notre fondation a commencé en 2006, lorsque l’Alliance pour la santé publique a soutenu notre premier projet de prévention du VIH.

En 2009, nous avons ouvert le centre « Orion » pour la communauté LGBT et les professionnels du commerce du sexe. Il comprenait des formations sur la prévention du VIH et des maladies sexuellement transmissibles, le dépistage du VIH, les consultations avec un psychologue, un avocat et d’autres activités visant à préserver la santé et à soutenir les communautés.

En 2008, nous avons reçu une clinique de consultation mobile. Ce dispensaire mobile est un bus, un cabinet médical sur roues. Nous étions les premiers en Ukraine à effectuer des visites nocturnes aux travailleuses du sexe et des examens médicaux par des gynécologues et des dermatovénérologues dans les rues de la ville. En outre, la clinique externe mobile organisait des consultations avec des psychologues, des travailleurs sociaux, des dépistages du VIH et distribuait de l’aide humanitaire et des outils de lutte contre l’infection par le VIH.

En 2013, notre fondation a lancé un projet unique en Ukraine nommé la “Maison sociale ». Sa création a été inspirée par des exemples vus par le responsable du fondation lors de programmes d’échange aux États-Unis et en Allemagne.

Le projet prévoyait la création d’une institution qui réunit sous un même toit les services de divers organismes publics pour aider ceux qui en ont besoin, ainsi que pour résoudre les problèmes les plus urgents de la société.

Avec le soutien financier de la Fondation SIDA « Est – Ouest » et du Royaume des Pays-Bas, le Centre d’aide sociale d’urgence pour les enfants « Compass » a été ouvert dans la « Maison sociale », qui a été pendant 8 ans un « pont » social entre l’enfant et les institutions d’état. Les adolescents en conflit avec la loi ou risquant d’être impliqués dans la toxicomanie et la criminalité ont bénéficié de toute une gamme de services : de l’assistance sanitaire et hygiénique et de l’examen médical aux services d’un psychologue, d’un avocat, de la participation à des conférences familiales, de l’intervention d’un leader dans les écoles, les randonnées et autres activités de développement. Ce centre a fonctionné jusqu’au début de la guerre.

En 2015, avec le soutien de la Commission européenne et de l’UNICEF, l’infrastructure nécessaire au fonctionnement du centre de transit a été créée et le « Club des jeunes » a commencé son fonctionnement. Nous avons contribué à l’intégration dans la vie des premiers migrants forcés à Kharkiv, au développement de leurs liens sociaux. Une attention particulière a été accordée aux jeunes et aux étudiants. Pendant ce temps, 650 mètres carrés ont été rénovés et préparés pour fournir des services aux personnes : salles pour travaux de groupe et formations ; des salles de consultations individuelles, une salle à manger, des infrastructures sanitaires et hygiéniques. C’est alors que la « Maison Sociale » a commencé à correspondre pleinement à l’idée : ses locaux et ses infrastructures ont été utilisés non seulement par l’équipe de la fondation, mais aussi par des experts d’autres fondations partenaires.

Également en 2014, le centre de services pour toxicomanes « Visite » a commencé à fonctionner. Des psychologues et des travailleurs sociaux y proposent des consultations auprès des consommateurs de drogues injectables et des personnes de leur environnement immédiat, effectuent des tests de dépistage du VIH et des hépatites virales, échangent des seringues et effectuent des tests de dépistage de la tuberculose.

La guerre a changé le format de notre travail, mais elle n’a pas changé notre désir d’aider les gens.